C’est par l’entremise du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) que le gouvernement ivoirien a réagi. Il a condamné l’agression d’une fillette de trois ans et de sa cousine de 10 ans, perpétrée le 2 janvier 2025 à Bingerville, près de l’Hôpital mère-enfant. Un individu décrit comme mentalement instable est le présumé auteur de l’acte odieux.

Une intervention salvatrice

Selon les témoignages recueillis, les deux enfants se rendaient à une boutique pour acheter des provisions lorsque l’agresseur a tenté d’enlever la fillette de trois ans.

Dans un élan de courage, sa cousine de 10 ans s’est interposée pour protéger la petite, subissant au passage un coup violent.

Ce geste a permis de mettre en lumière la solidarité de la jeune fille et de rappeler l’importance des actions de vigilance dans de telles situations.

La cousine blessée a immédiatement alerté une femme présente sur les lieux. Avec l’aide d’un riverain, la fillette a pu être sauvée avant que l’agresseur ne puisse aller plus loin dans son acte criminel.

Bien que la petite victime ait subi des blessures à la tête, l’intervention rapide des témoins a permis d’éviter une issue tragique.

Intervention rapide des autorités

Alerté de l’incident, le MFFE a pris en charge l’affaire avec le soutien de la sous-direction de la police criminelle, spécialement en charge de la lutte contre le travail des enfants.

Le présumé agresseur, arrêté dans la foulée, sera déféré devant le tribunal le vendredi 10 janvier.

Le ministère a assuré que l’affaire serait suivie de près afin que des sanctions exemplaires soient appliquées à l’encontre du coupable.

Prise en charge des victimes

Les deux enfants, visiblement traumatisés par l’agression, bénéficient actuellement d’un accompagnement psychologique afin de les aider à surmonter cette épreuve.

Le MFFE a souligné l’importance d’un soutien psychologique dans la prise en charge des victimes de violence.

Appel à la vigilance et à la solidarité collective

Dans une déclaration officielle, le MFFE a fermement condamné cet acte et a rappelé l’importance de la vigilance collective face aux violences contre les enfants.

Le ministère a également appelé la population à signaler tout acte suspect ou toute situation de violence en composant le numéro vert 116, précisant que de tels actes sont sévèrement réprimés par la loi ivoirienne.

« Protéger nos enfants est une responsabilité commune. Ensemble, mettons tout en œuvre pour garantir leur sécurité et leur bien-être », a déclaré le MFFE dans son communiqué.

Relance du débat sur la protection des enfants

Cet incident tragique soulève à nouveau la question de la protection des enfants en Côte d’Ivoire, un enjeu crucial pour le gouvernement et la société civile.

Le MFFE, en collaboration avec diverses institutions, continue de travailler à renforcer les mécanismes de protection des mineurs afin de garantir un avenir plus sûr pour les enfants du pays.

Tristan Sahi